Alors que les valorisations étaient au plus haut en début d’année et que les indices américains et européens battaient des records à mi-février, la propagation à échelle mondiale du coronavirus a provoqué durant la première semaine de mars une baisse historique des marchés, la pire depuis 2008. A cela s’ajoute encore cette semaine la chute drastique du pétrole, la plus sévère depuis la Guerre du Golfe de 1991. Cette nouvelle donne géopolitique aura certainement également des conséquences sur les marchés boursiers.
L’économie mondiale encaisse un double choc : l’épidémie…
L’épidémie du coronavirus se propage à vive allure hors Asie et sème le doute sur toutes les places financières. Reste à savoir combien de temps cette période de contagion subsistera? Cela pourrait dépendre de la propagation et de la durée de l’épidémie, notamment aux États-Unis. Les nouvelles en provenance de Chine paraissent encourageantes, et le pic de l’épidémie dans le pays pourrait être atteint.
Malgré de solides fondamentaux macro-économiques, le coronavirus touche l’économie mondiale de plein fouet. Les secteurs du tourisme et du commerce mondial sont en première ligne. Les investisseurs craignent que l’activité économique et le moral des consommateurs soient véritablement atteints par la propagation du virus en Europe et aux États-Unis. L’impact de la crise sanitaire sur l’économie est sévère et un retour à la norme n’est pas encore en vue.
… puis le pétrole !
Vient s’ajouter à cette épidémie une crise liée au pétrole qui a vu ses prix plonger la semaine dernière, l’OPEP et la Russie n’étant pas parvenus à un accord sur les réductions de production pour soutenir les cours. L’Arabie Saoudite a décidé en début de semaine de baisser drastiquement les tarifs de son or noir provoquant ainsi une chute des prix de plus de 30%. Si cette situation continue à se dégrader, l’impact sur l’économie en général pourrait être conséquent.
Depuis le début de l’année, les grandes places européennes affichent désormais un plongeon de l’ordre de 18 à 20%. Les perspectives de croissance mondiale risquent d’être faibles cette année. L’OCDE a récemment révisé à la baisse ses perspectives de croissance mondiale de 2,9% à 2,4%, ceci à cause d’une diminution de la demande et des perturbations des chaînes d’approvisionnement.
Dans ces marchés très incertains, nous privilégions d’être plutôt attentiste au vu de cette nouvelle situation et des mesures prises dans différents pays avant de pouvoir revenir en temps voulu sur le marché des actions.
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